Vestas, une société danoise a annoncé sa participation à la Projet AREH, une «initiative pionnière», qui vise à fournir de l'électricité à l'Indonésie à un coût compétitif et que, bien sûr, cette énergie provient d'énergies renouvelables.
De plus, dans un communiqué, l'entreprise explique que l'objectif ultime est que ce pays soit en mesure de répondre à la demande croissante d'électricité de ses quelque 260 millions d'habitants en même temps qu'il puisse répondre à la engagements internationaux sur les émissions de gaz à effet de serre.
Selon Vestas, un autre des grands avantages qu'offre l'Indonésie avec ce type de projet de ces caractéristiques est sa contribution à la sécurité d'approvisionnement à long terme avec des prix stables.
Quelque chose que selon les Danois expliquent, l'énergie solaire et éolienne peut faire puisqu'elles ne sont pas exemptes des oscillations du marché mondial des énergies fossiles.
Emplacement de l'endroit parfait.
La société danoise citée ci-dessus, ainsi que CWP Energy Asia et InterContinental Energy travailler ensemble pour faire de ce projet une réalité, AREH ou mieux connu sous le nom de Centre asiatique des énergies renouvelables, lequel implique l'installation de 6.000 mégawatts d'énergie solaire et éolienne dans la région de Pilbara (Australie occidentale).
Pour cela, ils ont passé 2 ans à sillonner la côte nord-ouest de l'Australie afin de trouver l'emplacement le plus approprié pour le site où se déroulera le projet hybride.
Prétendant de cette manière, combiner / compléter l'utilisation de l'énergie solaire (au cours de la journée) avec celui de l'énergie éolienne (pendant l'après-midi-soir) et ainsi pouvoir obtenir la stabilité maximale possible comme l'indique le graphique ci-dessous.
Alexander Tancock, directeur général d'InterContinental Energy, déclare:
«La première étape clé de cette initiative a été précisément liée à cet élément: l'emplacement du site où AREH sera exécuté […]
[…] Nous avons investi deux ans pour parcourir tout le nord-ouest de la côte australienne jusqu'à ce que nous trouvions cet endroit incroyable […]
[…] La geografía y la topografía son únicas y van a proporcionarnos unos recursos eólicos y solares muy superiores a los registrados en la zona, recursos que además son complementarios, pues habrá mucho sol durante el día y vientos de velocidades elevadas durante la tarde y la nuit. C'est ainsi que nous serons en mesure de fournir de l'électricité à des prix compétitifs à l'Indonésie ».
Détails AREH
Pour vous donner une idée de la taille du projet, quelques données clés sont:
- L'installation est conçue pour fonctionner depuis 62 ans.
- Le projet AREH permettra essentiellement de produire deux fois plus d'énergie que la centrale nucléaire de Cofrentes. Cela signifie + 15 TWh, c'est-à-dire plus de 15 térawattheures exportés chaque année.
- L'Australie, Jakarta et Singapour seront reliés par 2 câbles sous-marins.
- En une question de l'énergie solaire sera installée 2.000 MW de puissance, au contraire, en matière de pouvoir de l'énergie éolienne sera de 4.000 XNUMX MW.
Vestas a expliqué que la proximité d'AREH avec l'Indonésie, en ajoutant des progrès dans la technologie des câbles sous-marins, rendra possible "la transmission économiquement efficace de l'électricité sur de très longues distances, ce qui se traduit par une opportunité de connecter la région de l'Asie du Sud-Est".
Ces grands avantages supposent un coût de plus de 10.000 milliards de dollars américains, 10.000 millions qui sont exclusivement le coût initial de la première phase du projet Asian Renewable Energy Hub, AREH, comme l'explique la multinationale danoise.
En revanche, la société européenne a déjà annoncé qu'après cette phase initiale, l'idée est «de fournir de l'énergie renouvelable à d'autres pays d'Asie du Sud-Est».
L'impact socio-travail de ce projet dans la région
Dans un communiqué, Vestas a annoncé que AREH est assez grand pour excuser les usines en Indonésie augmentant ainsi «la création d'une importante base industrielle visant à réduire le coût de l'électricité dans tout le pays et, de même, dans les pays voisins».
"L'installation d'industries renouvelables dans la région promet également la création de milliers d'emplois hautement qualifiés."
Des études de faisabilité (terrestres et marines) ont déjà commencé à être élaborées par les promoteurs. Et en ce moment, ils recherchent des partenaires industriels et des investisseurs.
A cette initiative d'une si grande dimension ont déjà rejoint Prysmian, Swire Pacific Offshore (depuis Singapour) et les gouvernements d'Australie, d'Indonésie et du Danemark.
Vestas affirme que le syndicat Prysmian est une bonne nouvelle car c'est la marque numéro 1 des câbles sous-marins et ils disent textuellement:
"Ses nouveaux câbles de technologie HVDC peuvent transmettre plus de 1,5 gigawatts d'électricité avec des pertes de moins de 6% sur des distances de plus de 2.000 XNUMX kilomètres."
Le directeur général de CWP Energy Asia, Alexander Hewitt, a indiqué que;
"Ensemble, l'éolien et le solaire ont un énorme potentiel pour fournir de l'énergie renouvelable de manière fiable et à un prix entièrement compétitif dans toute la région."
Par ailleurs, Hewitt a également mis en évidence la dimension socio-économique de ce projet, qui induira - assure-t-il - l'installation en Indonésie d'industries du secteur des énergies renouvelables.
Dans le même sens, le président de Vestas, Asie-Pacifique, Clive Turton, a déclaré que «les énergies renouvelables sont non seulement capables de battre les énergies fossiles dans la course à la compétitivité, mais aussi« sont de plus en plus attractives en tant que source d'emplois et d'investissement ».
Pour le moment, les responsables d'AREH ont déjà envoyé l'étude environnementale aux autorités australiennes.