L'énergie solaire thermique a été marginalisée du développement de énergies renouvelables. L'arrêt du secteur immobilier a empêché le secteur de croître au rythme attendu par le gouvernement de 5 millions de m2 de panneaux solaires pour le plan 2005-2010.
Même l'inclusion dans le Code technique du bâtiment, CTE, depuis 2006, de l'obligation d'installer des panneaux solaires dans les maisons neuves ou dans les bâtiments réhabilités n'a pas été utile pour installer davantage de panneaux solaires en Espagne. Le CTE exige qu'entre 30 et 70 pour cent de la consommation de agua caliente des nouveaux logements proviennent de l'eau sanitaire chauffée avec des panneaux solaires, mais la mesure est tombée dans l'oreille d'un sourd en raison de l'absence de nouvelle construction. Pour sa part, plus de 50 conseils municipaux dans toute l'Espagne ont également des règlements avec la même mesure.
Cette situation a conduit les entreprises du solaire thermique, avec le soutien de l'IDAE, à détourner leur regard vers un autre créneau du public qui peut demander ce type d'énergie ou qui peut l'utiliser pour d'autres usages. C'est là que d'autres bâtiments tels que les hôpitaux, résidences terecera âge et plus centres qui pourraient être des clients potentiels pour ce type d'énergie renouvelable. De plus, on encourage la technologie capable de rentabiliser l'énergie solaire non seulement pour obtenir de l'eau chaude et de l'électricité, mais aussi pour le refroidissement, c'est-à-dire non seulement pour le chauffage mais aussi pour le froid.
Selon l'IDAE, l'énergie solaire thermique peut satisfaire les 80 pour cent des besoins en eau chaude sanitaire utilisés par un hôpital et 60 pour cent de l'énergie électrique nécessaire pour chauffer ce bâtiment.
Ces établissements de santé peuvent également accéder aux financements et aux aides proposés à la fois par l'IDAE et les communautés autonomes, parfois jusqu'à 40% du total investi, ces aides étant cumulatives. Ces subventions sont différentes dans chaque province.