Le TS ne va pas suspendre la prochaine vente aux enchères d'énergies renouvelables

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La Cour suprême (TS) a rejeté dans une ordonnance la demande de l'Union photovoltaïque espagnole (UNEF), cette association regroupe les la plupart des entreprises du secteur solaire, de suspendre par précaution et immédiatement les règles et procédures établies par le secrétaire d'État à l'Énergie pour la vente aux enchères d'énergies renouvelables prévue le mercredi prochain, 17 mai.

La troisième chambre de la Haute Cour estime que les dommages pouvant être causés par la tenue de l'enchère "n'ont pas les caractéristiques d'irréparabilité ou d'irréversibilité nécessaires pour adopter une mesure très prudente de ce type.

L'UNEF a fondé sa demande auprès de la Cour suprême sur le fait que la vente aux enchères d'énergies renouvelables favorise grandement les entreprises d'énergie éolienne, ce qui contredit donc le principe établi de neutralité technologique dans l'arrêté royal du ministère de l'Énergie à propos de la vente aux enchères publiée en avril dernier.

La Cour suprême a examiné la soi-disant demande de suspension préventive, qui est en cours de traitement ipartie naudita, c'est-à-dire sans écouter les allégations de l'autre partie, en l'occurrence le ministère de l'Énergie, puisque la FUNU comprend qu'il y a eu un urgence spéciale Comme la vente aux enchères est prévue pour le 17 mai.

parcs éoliens

l'énergie solaire

Le traitement ordinaire se poursuit

La Cour suprême déclare que l'UNEF peut demander une compensation financière si l'enchère est discriminatoire. La Haute Cour rejette la demande, mais poursuit le traitement de la demande de suspension par la voie ordinaire, où les arguments du ministère de l'Énergie seront entendus, qui disposera de dix jours pour Répondre à la demande de suspension de la FUNU.

Parc éolien flottant

Cette association sectorielle a présenté il y a quelques jours, plus précisément le 4 mai, un appel contentieux-administratif devant la Cour suprême contre le RD du 31 mars, appelant au régime de rémunération des nouvelles installations de production d'électricité à partir de sources renouvelables; contre l'arrêté ministériel du 6 avril réglementant la procédure d'attribution de ce régime; et contre les deux résolutions du secrétaire d'État à l'Énergie, toutes deux du 10 avril, l'une d'elles appeler la vente aux enchères, et l'autre établissant la procédure et les règles de la même.

Rejet des enchères

L'association UNEF a exigé qu'elle soit adoptée comme mesure de précaution urgente la suspension de la résolution du secrétaire d'État à l'Énergie, du 10 avril, puisqu'il a établi une procédure et des règles pour la vente aux enchères, notamment le critère de commande "du plus élevé au plus petit le nombre d'heures équivalentes de fonctionnement de l'installation de type de référence".

L'association comprend que cela discrimine de manière injustifiée projets photovoltaïques par rapport aux éoliennes, puisque l'arrêté de l'énergie du 6 avril fixant un nombre d'heures de fonctionnement de 3.000 pour les éoliennes et de 2.367 pour les centrales photovoltaïques, l'ordre serait toujours en au profit des installations éoliennes et au détriment de l'industrie solaire.

Travailleurs sur des panneaux solaires

La Cour suprême rejette la requête en arguant que les dommages causés par l'application de cet arrêté royal et de l'ordonnance litigieuse, notamment la tenue de la vente aux enchères "n'ont pas les caractéristiques d'irréversibilité ou d'irréparabilité qui pourraient déterminer, dans un autre cas, le acceptation de la demande de précaution urgente ».

Il ajoute que, «même en admettant que la tenue de l’enchère implique l’attribution de droits à des tiers et la consolidation de certaines situations juridiques, lLes dommages résultant de la tenue de l'enchère ne seraient pas irréparables., dans la mesure où, si un jugement estimatif était rendu, les dommages causés à l'appelant pourraient être indemnisés par une compensation financière ».

D'autre part, il souligne que, en principe, TS n'est pas compétent pour entendre le défi des résolutions précitées du 10 avril 2017 du secrétaire d'État à l'Énergie, qui correspondraient à la chambre contentieuse administrative du tribunal national, mais pour les raisons d'urgence invoquées, il a jugé opportun, en l'espèce, de statuer sur la mesure de précaution même concernée, même sans déclaration sur la concurrence.


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